Lesotho – kesako ?
Le Lesotho, c’est un petit pays grand comme la Belgique enclavé au milieu de l’Afrique du Sud. Plus que montagneux, l’altitude minimale du pays est de 1400m ! Pour les données de base, je vous renvoie vers la page wikipedia sur ce pays. En résumé, le Lesotho est un pays très pauvre, qui ne contient qu’une grande ville, la capitale Maseru. Mis à part à Maseru, les habitants vivent de peu de choses dans des huttes disséminées dans la montagne. Ils se déplacent à cheval ou en âne. En effet les voitures sont rares dans ce pays, et les routes encore plus.
C’est un peu l’Afrique comme il y a une centaine d’années. Le contraste est frappant avec l’Afrique du Sud moderne et européanisée.
Mais alors ?
Mais alors que faire là bas ? En voyage en Afrique du Sud (article à venir prochainement), la traversée du Lesotho était un des temps forts de mon voyage, je l’attendais beaucoup. Et je n’ai pas été déçu : un dépaysement total, des paysages à couper le souffle, des gens souriants – bien que parlant peu anglais donc une communication difficile. Bref, je n’y aurai passé que 5 jours mais c’est une des parties du voyage que j’ai préféré.
J’ai traversé le pays du nord au sud – entré par Maseru et sorti par Qacha’s Nek – en m’arrêtant quelques jours au milieu, à Semonkong. C’est une bourgade paisible de montagne à côté de fabuleuses gorges creusées par la rivière Maletsunyane. Semonkong signifie « endroit de fumée » dans la langue sesotho, car une cascade vertigineuse produit de la fumée avec l’eau s’écrasant sur les rochers 192 mètres plus bas. Un endroit magnifique ou j’ai passé quelques heures, hypnotisé par la chute d’eau.
Et sinon, au programme de ces 5 jours : prendre le temps, observer, rencontrer, marcher. En bref de vraies vacances !
Côté paysages
Le Lesotho, c’est des grands espaces, des steppes montagneuses à perte de vue. Et ici et là quelques huttes disséminées dans la montagne.
C’est aussi des paysages naturels à couper le souffle, comme les fameuses chutes Maletsunyane (Maletsunyane Falls), vertigineuses. La randonnée qui descend au pied de la cascade est un véritable enchantement pour les yeux.
Côté vie locale
Au Lesotho on a souvent l’impression d’être au milieu de nulle part, sur un chemin perdu sans personne alentours. Pourtant, même s’il n’y a pas d’habitations, il y a quasiment toujours un berger ou un groupe d’enfants dans les parages. On ne sait jamais d’où ils sortent mais ils sont bien là.
Concernant les routes, elles ont été goudronnées assez récemment mais il y circule encore beaucoup plus de vaches et de chevaux que de voitures.
Lorsque j’ai parcouru la route de Maseru à Semonkong, j’ai fait plusieurs pauses photos sur la route, et j’ai du me retenir pour ne pas m’arrêter à chaque nouvel angle de vue sur ces montagnes magnifiques. Premières rencontres aussi, comme ces enfants accourus dès qu’ils m’ont aperçu au loin de leur village. Je me suis vite rendu compte que les locaux ont déjà compris l’intérêt du tourisme : beaucoup proposent de se faire prendre en photo moyennant quelques lotis (la monnaie locale) ou rands (la monnaie sud africaine, acceptée partout au Lesotho).
A Semonkong j’ai passé mon temps à prendre mon temps, à vadrouiller en ville et à observer la vie locale.
L’architecture locale vaut aussi le détour. Les cabanes de taule avec des drapeaux sont des sortes d’épiceries locales. Parfois ils vendent des légumes (locaux bien sûr). Mais surtout, les drapeaux indiquent qu’ils ont de la bière locale.
Voila, je pense que ces photos parlent d’elles mêmes : c’est grandiose ! Une destination que je vous conseille vivement. N’hésitez pas à me contacter si le voyage vous tente et que vous souhaitez des précisions.